Dans nos contrées, la coutume veut que la mariée offre sa jarretière aux enchères, à la fin du repas de noces. Evidemment, et depuis longtemps, il s'agit d'une jarretière d'opérette, simple garniture destinée à offrir le plaisir à ces Messieurs de voir remonter l'ourlet de la robe de la Belle.
Ma soeur, un peu fatiguée de tous ces falabalas, m'a demandé dernièrement "dis, tu accepterais de me faire une jarretière ?".
J'ai couru chez Véritas, mais évidemment, aucune dentelle qui convienne à la chose, grrrrr . Mais par contre, deux jarretières toutes faites, identiques, l'une blanche et l'autre bleue pour satisfaire à la tradition anglo-saxonne qui dit qu'une jarretière bleue porte bonheur.
Bleu layette, vous vous rendez compte ? Beuuuuuuuurk !
En désespoir de cause, j'ai acheté la blanche.
Certes, elle est jolie, et elle me dépanne bien, mais ... ça me chagrinait un peu de n'avoir pas su la lui confectionner de mes petites mains. C'est très con, je sais, parce que pour l'utilité de cet engin ...
Ayant desepérément besoin de fournitures de merceries non trouvées chez Véritas, je me rends mercredi chez Assaban, dont les rayons sont beaucoup plus complets. Et là, ô miracle, je tombe sur plusieurs dentelles visiblement conçues pour faire soi-même sa jarretière.
Ayant tout de même une petite idée de la couleur de la tenue de la mariée (nonnon, pas du tout blanc, vous faites erreur), j'ai cédé à la tentation.
Une petite dentelle double crème, un peu d'élastique, quelques fins rubans de satin couleur caramel et chocolat, et voilà, j'ai tenu parole, elle aura aussi sa jarretière faite "maison".
Comme d'habitude, le flash a fortement blanchi l'objet.
Maintenant, la mariée aura le choix !