J'ai - parfois - la fibre un brin écolo. La preuve ?
Cette jupe qui se balance doucement sous la brise de ce beau dimanche un tantinet fraîchounet, elle est issue d'un très très vieux drap de lit. Tellement vieux qu'on ne sait même plus à quelle génération il appartenait, c'est vous dire. En encore assez bon état pour pouvoir resservir, mais d'une taille pas fort appropriée à nos grands lits modernes.
Je l'ai teint (mais pas à la teinture végétale, pas assez calée pour ça quand même). Il a d'abord servi pour orner un paravent fabriqué "maison", lequel fut remisé car plus d'aucune utilité dans notre domicile actuel. L'un des tryptiques de ce paravent s'est transformé en adorable robe enfantine partie (enfin !) hier rejoindre sa destinataire.
Comme j'aime beaucoup ce vert tendre légèrement jaunâtre, j'ai souhaité utiliser les deux autres pans à ma disposition, ils sont devenus cette jupe, que vous voyez pendre, là-haut.
Gargarisons-nous un peu : je suis CONTENTE de mes trouvailles.
Et de un, j'ai piqué la BIG idée des vêtements de la marque "Paprika" (boutique de vêtements en grande taille), à savoir, pour les bedaines un peu rondes ou gonflantes comme la mienne, remplacer l'habituelle fermeture éclair et ceinture rigide par un morceau de jersey souplement élastiqué à la taille.
Hop, ni vu ni connu, le Tshirt beige ne me plaisait plus depuis longtemps, il a servi pour l'empiècement.
Ensuite, je voulais y fourrer un détail saugrenu, à ma jupe de campagne. Je lui ai "collé" une drôle de poche de ma fabrication, en relief. On aime ou on n'aime pas, bien d'accord avec vous, c'est spécial.
Et voici donc le résultat final :
Evidemment, n'est-ce pas, Mitou, c'est assez "chiffon", mais c'est justement ce que j'aime dans ce drôle de vêtement, c'est son aspect "faux négligé", un brin nochalant.
Promis, lorsque j'aurai terminé la tunique, je vous montrerai le tout, porté.