Mercredi dernier avait lieu à Namur l'un des deux ou trois spectacles du tissu , organisés chaque année dans le Palais des Expositions, en périphérie de la ville.
Ce fut l'occasion pour la Mère Monique de partir en promenade, loin de son GSG (grand schtroumpf grognon de mari). Evidemment, comment me demander de résister à cet appel ? D'autant plus qu'au spectacle précédent, qui avait lieu début février, une atroce tendinite m'avait ôté toute envie d'aller promener.
Quelle féérie pour les yeux et les doigts que ce spectacle ! Imaginez-vous un vaste hall dans lequel on a constitué plusieurs allées formées par une multitude de marchands de tissus, à la queue leu leu. Et comme cette année, la collection printemps été est plus que chamarrée, pétante de couleurs ... sortez les lunettes de soleil, ça vaut mieux.
Aaaah ! J'adore me rendre à cette manifestation. J'aime pouvoir admirer ces couleurs, palper ces matières, fourrager dans les grands tas de coupons prédécoupés vendus chics et pas chers ... l'extase est proche.
Mais, tout comme Emmanuelle avec "son" Phildar tentateur, ne me demandez tout de même pas d'en ressortir absolument sans rien, même si je suis capable de faire un (tout petit) effort pour me modérer.
D'autant plus impossible que je suis parvenue à faire briller les yeux de ma collègue Cécile, dont les fillettes Adeline et Ophéline n'ont rien contre les vêtements "que personne d'autre ne possède".
Et puis, avouez un peu, le coupon de cotonnade de 1m50 en grande largeur pour 5 €, c'est carrément imbattable, non ?
Voici sur quoi mon choix s'est porté :
Deux fins tissus rebrodés ton sur ton, délicieusement légers pour un été romantiquement chaud.
Et cinq cotons combinables, je trouve ça très fun !
Très bien, ça, c'est pour Ophélie et Adeline;d'accord. Mais ... et pour moi ? je n'allais tout de même pas tout à fait repartir les mains vides ? C'est pure folie, vu le contenu de ma gigantesque lingère remplie d'étoffe et prête à exploser ... mais bon ... c'est comme quand on craque pour une praline, c'est si bon ! Et puis, comme pour les pralines, je n'ai pas mangé toute la boîte, non !
Comme vous pouvez le constater, j'ai du pain sur la planche qui m'attend.