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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 20:47

Budapest ...

Lors de notre escapade, nous avons résidé dans un hôtel situé en plein dans le coeur de la cité de Pest, soit du côté plat de la ville.  Ce quartier s'appelle "Belvaros", dans la Vaci Utca. 

La langue hongroise, (de même origine que le finnois, ces populations d'origine provenant probablement de la région de l'Oural) est  la seconde langue la plus difficile à apprendre au monde.  Donc, nous n'avons rien essayé.  Toutefois, il valait mieux connaître quelques termes très basiques pour se diriger.  "Utca", c'est une rue ou une avenue, "Ter", c'est une place.   Ca aide à s'y retrouver sur les plans et les guides.

 

Je voudrais surtout vous raconter mes constatations commerciales, ce jour.

Tout d'abord, la Hongrie communiste est très loin, maintenant, même si tout est loin d'être parfait, chez eux comme chez nous d'ailleurs.

Le passage à l'euro est prévu pour 2014, beaucoup de prix sont déjà affichés en forint (monnaie actuelle locale) et en euro, et certains appareils de paiement bancontact vous demandent de choisir dans quelle monnaie vous souhaitez payer, histoire de vous acclimater en douceur.

En très gros, 1.000 forint valent actuellement plus ou moins 4 euros.

Je pense qu'il est assez dangereux de tirer des généralités à l'échelle du pays, sur base des prix pratiqués dans la capitale. Je suppose bien qu'un verre de bière ne coûte pas la même chose à Paris qu'à Rouen ... Eh bien en extrapolant, je présume que c'est la même chose là-bas.

Et à propos de bière , c'est une boisson hautement prisée des "locaux", on y trouve principalement de la Gosser, de la Pilsner Urquell et une troisième marque sur laquelle je ne reviens pas. (la Dresner, je crois) Bières autrichienne, tchèques, hongroises ...blondes, peu pétillantes, légères et agréables à boire, qui ne vous font pas instantanément gonfler comme un ballon de football.  Et pas chère en plus, la bière, là-bas.  Comptez 4 euros le 1/2 litre en moyenne dans n'importe quel café ou resto.

Petite remarque, si vous vous rendez sur place,  le plus généralement, le service (entre 10 et 15 %) n'est pas compris dans les prix affichés, il faut le rajouter soi-même, ou demander au serveur de bien vouloir le rajouter si vous payez de manière électronique.  Cela fut rès déconcertant pour nous au départ.

On trouve également beaucoup de salons de café-thé, pourvus de pâtisseries à damner un saint.   Aah une tuerie, ces pâtisseries.  Rien à voir avec les microscopiques petits-gâteaux de nos contrées.  Non.  Là, on fait dans le gros morceau, le solide, le roboratif.    Une pâtisseriie locale, accompagnée d'un café GEANT, et vous  êtes à coup sûr calé jusqu'au repas du soir, no problem.

Nous avons testé le célébrissime café Gerbeaud, sur la Vorosmarty Ter, un soir.   Mmmm un pur moment de bonheur, outre le décor somptueusement rétro de l'endroit.

Ces boissons de type "café", améliorées de toutes les façons possibles et imaginables, parfois cafés glacés, voire quasi des milk shakes, ainsi que ces pâtisseries, restent pour nous touristes, abordables.  Nous nous en sommes tirés, chez Gerbeaud, pour une limonade fantaisie faite "maison" à base de citron et de menthe,  un dessert pour chacun et un café pour Charles, à environ 12 euros.

Pour vous donner une petite idée, voici quelques photos de pâtisseries (mais alors là, les très quelconques que l'on peut acheter au marché, pas grand chose à voir avec celles ultra raffinées que l'on vous sert en ville) prises sur le marché.

marché 4

 

Autre terme hongrois culinaire  bien connu, hihihi, c'est (écrit en français) "goulash".   En fait, notre façon de préparer la goulash hongroise tient plutôt du ragoût braisé ou mijoté.  Alors que là-bas, la goulash est une soupe  dans laquelle trempent quelques morceaux de tomate (parfois), carotte, poivron, pomme de terre, boeuf ... et paprika naturellement, source intéressante de vitamine C.  J'ai essayé "leur" goulash, pas mauvais du tout, genre de soupe-repas que j'affectionne en hiver.  

En tout cas, sur place pour se restaurer,  on trouve beaucoup de fast-food (Mc do et autres bien connus)   ou de snacks locaux genre "Pitta-Kebabs", ainsi que des restos évidemment.  Beaucoup, que dis-je, énormément de restos italiens, dont le contenu de l'assiette est très semblable à ce que nous connaissons en Belgique et en France.   Des restos de cuisine plus "locale"  ou en tout cas plus "allemande", certes aussi.   Mais là, j'avoue qu'à part la goulash que j'ai osé goûter, je ne me suis pas aventurée plus loin.  Il faut savoir que la cuisine hongroise affectionne le foie gras d'oie, le lard gras et le saindoux, toutes choses que je n'adore pas spécialement.  

Le premier jour, nous avons dîné au resto italien près de l'hôtel, dans la même rue (piétonne).   Pizza pour Monsieur, pâtes au scampis et à l'ail pour moi.  Il paraît que j'ai senti l'ail durant trois jours malgré mes efforts désespérés pour me débarrasser de cette odeur tenace qui me collait à la peau.

Le lendemain, dans un autre quartier, DM a craqué pour un schnitzel frites (vous savez, une espèce de semelle panée), et moi pour un plat local  composé de médaillons de veau baignant  dans une sauce tomatée, paprikée, remplie d'oignons, ail, petits pois et champignons (très bon mais trrrrrèèèèèès gras), avec des frites aussi.

Eh oui, la frite, c'est vraiment devenu international, on dirait.

Un beau jour, nous nous sommes laissés attraper par une appellation sympathique d'un truc présenté comme un snack qu'on sert avec la bière (vous me suivez toujours, là ?).  Nous nous sommes retrouvés avec deux épaisses tartines d'un pain blanc à mie compacte, l'une garnie  de matière blanchâtre hyper grasse qui ne goûtait pas grand chose (du saindoux ?), l'autre garnie d'une mince couche de quelque chose qui ressemblait à s'y méprendre à du beurre de cacahuète mais qui tenait plus du paté moutardé ..;le tout parsemé de copieux morceaux d'oignons .... heuuu ... on crevait de faim, on a tout mangé mais ... bonjour la digestion.   C'est suite à ça que je me suis davantage méfiée des plats "traditionnels".

Enfin, une chose est certaine, vous n'y mourrez pas de faim, et vous devriez trouver pour tous les goûts alimentaires ou presque, à l'heure actuelle.

Le plus amusant, c'est d'aller se promener à la halle centrale (magnifique bâtiment !) qui se trouve tout au bout de la Vaci utca, et qui abrite un marché quotidien.  Ambiance géniale !   Au rez de chaussée, se pressent les maraîchers, fruitiers, bouchers, crémiers, vendeurs d'épices et de plats préparés, pâtissiers ... ainsi que quelques échopes d'artisanat de bijoux et autres pacotilles. (rien de bien transcendant).

 

marché 1

 

marché 2

 

marché 7

 Le paprika sous toutes ses formes ....vendu en poudre, en grains, en crème, en grappes ...du plus doux au plus corsé, le plus souvent dans des sachets de différentes contenances.

 

paprika.jpg

marché 5

des tripes .... du lard bien gras et du saindoux pour ceux qui aiment ...

marché 6 

 

A l'étage, des tonnes de vendeurs de napperons et de souvenirs.  C'est assez diversifié.  Objets en bois peint, petits personnages et petites scènes façonnées dans des feuilles de maïs séchées, moult napperons brodés machine ou main, Tshirt imprimés, chemisiers brodés façon "folklo tradition", maroquinerie pas toujours en vrai cuir, et autres bibelots pouvant servir de souvenirs.  Mais aussi des stands où boire et manger à petit prix.

 

marché 3

marché 8

marché 9

 

 

On a adoré.  Tout.  Les odeurs, le bruit, la convivialité, même le kitch "souvenirs".  DM a complètement fondu sur certains napperons, on en a rapporté quelques uns, mais il aurait bien tout emporté !   D'habitude, les hommes n'aiment pas ce genre de chose, non ?

 ruban jaune

 

ruban rose 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 ruban rose 2

 

 

 

noel 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

noel 1ruban rouge 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il faut compter entre 1.500 et 10.000 forint pour des chemins de table, petits napperons, nappes à thé brodées machine ou partie main (ruban).  Dès que vous voulez une nappe, les prix grimpent, évidemment.  Et dès que vous souhaitez du point de croix (superbement réalisé) dans des motifs traditionnels qui font selon moi très "années 70", dans des tons de rouges ou de bleus, cela étant entièrement réalisé à la main et de nettement plus longue haleine, les prix s'envolent.

Vaut mieux savoir manier l'aiguille que de vouloir s'en offrir ...

 

ruban rouge 2

Nous nous sommes aussi beaucoup promenés à pied dans les rues.  

La Vaci utca est remplie de magasins dont les enseignes sont bien connues ici aussi :  H&M, C&A, Marc et Spencer, Iam, Springfield ... et j'en passe des tonnes. 

Il ne fallait pas s'éloigner beaucoup pour tomber, dans les rues adjacentes sur les boutiques de grand luxe : Gucci, Dolce et Gabbana, Cartier,  Ferragamo et plein d'autres absolument pas dans nos moyens quel que soit l'endroit où elles se trouvent.  En bref, on créchait dans un quartier qui réalisait un mix parfait entre la rue Neuve, l'avenue de la Toison d'Or, et l'Avenue Louise à Bruxelles.

Prix ?  à mon sens et pour ce que j'en sais (je ne suis pas une fashion victim, merci bien), les mêmes que chez nous.    

Dans un quartier plus éloigné, nous avons même parcouru la Andrassi Utca, véritable Champs Elysées (tant en longueur, largeur  qu'en type et nombre de boutiques de luxe) local.  Complètement fou de trouver tout ce luxe dans une ville qui n'est sortie du communisme qu'en 1989, du moins je trouve.

Il existe aussi, aussi bien dans Budapest-même qu'en dehors de la ville, d'immenses centres commerciaux remplis de boutiques "comme chez nous".  Nous avons été contraints de nous y réfugier mardi après-midi, seul moment de pluie mais qui fut intense et long.  Des boutiques "pour les jeunes" principales cibles de la future consommation hongroise, visiblement.

Ce fut horriblement fatigant, mais au moins, nous étions au sec. Nous avons ainsi erré de couloir en couloir en faisant de temps à autre des pauses dans les canapés disposés ici et là  à l'attention des consommateurs éreintés.

Maintenant, je doute fort que ces magasins, "normaux" ou de grand luxe, soient fortement fréquentés par toutes les tranches de la population, très très loin de là. 

Qu'est-ce qui me fait dire ça ?   Eh bien, le nombre de friperies que l'on trouve un peu partout. 

frippes

 

La seconde main a la cote visiblement.   Perso, je n'y ai rien trouvé mais il faut dire que je suis d'un gabarit féminin que je qualifierais de stokasse, pas très facile à vêtir nulle part, même si je ne suis pas énorme. 

Ces magasins regorgent de choses soit "vintage", soit relativement actuelles, en fort bon état, à petits prix.   vous y trouverez aussi des poupées en porcelaine, des peluches en bon état,  du linge de maison ...Et je vous jure qu'il y a plein de gens qui fouillent à l'intérieur !

Ensuite, il y a pléthore de petits magasins "fourre-tout" à tout petit prix, un peu genre des solderies de chez nous.  bien fréquentés eux aussi.

Enfin, dernière chose qui me dit que la Hongroise fait gaffe à ses sous sous, c'est qu'on trouve vraiment beaucoup de magasins de  tissus, de vendeurs de machines à coudre, et de merceries, petites ou grandes.

Notez que les tissus ne sont pas nécessairement bon marché.   Je suis tombée sur quelques solderies de tissus littéralement prises d'assaut,(le mètre de tissu à 400 ft soit environ 1,60 €) dans lesquelles il a été impossible de mettre la main sur un rouleau tellement il y avait du monde qui se pressait.

Mais à part ça, la plupart des tissus classiques coûtent entre 6 et 12 euros du mètre, et il y a beaucoup de très très belles étoffes à des prix franchement moins abordables.  Des choses que je ne m'achèterais jamais même si je les trouve magnifiques.

En matière de laines, bof, rien de terrible, vaut mieux passer la case.  A moins que je n'aie pas trouvé les bons nids.

 

artisan 6

 

 

Que vous dire de plus ?   

Qu'on a vu de magnifiques magasins remplis de cristaux colorés somptueux (mais à prix Val Saint Lambert, oups, pour ceux qui connaissent).  Remplis de porcelaine de rêve (Herend pour les connaisseurs), tout aussi inaccessibles pour nous que du Limoges.

cristal 1

 cristal 2

 

cristal 3

 cristal 4

 artisan 5

 artisan 3

 

Ou encore des boutiques avec des poupées de porcelaine, habillées en costume traditionnel ... magnifiques ...même si je ne voudrais pas accumuler ce genre de déco à la maison.

 

artisan 4

 

Des tonnes de petites boutiques de fleuristes aux vitrines ou aux décors extérieurs superbement arrangés.

 

artisan 7

artisan 8 

 

Dans la Vaci utca, il y avait aussi beaucoup de boutiques de souvenirs.... ça va du photophore "chat" à la tasse "Mozart" ou "Bach" en passant par des tonnes de soi-disant merveilleux pashmina en cashmere (plutôt de la viscose) à 5 euros, par de l'artisanat en matière d'habillement (des tuniques informes et mal finies mais il y a de l'idée à chiper), des pseudos casques d'aviateurs, toques  en fausse ou vraie fourrure etc ....

 

artisan 1

 

J'ai déniché une bourique qui ne vendait QUE des vêtements au crochet !   Vous pouviez y acquérir un petit pull pour environ 20 €.   Tout n'était pas de très bon goût mais disons justement qu'il y en avait pour tous les goûts.  Ca m'a quand même vachement fait plaisir de constater que le crochet était toujours vivant là-bas aussi et pas que en cachette à la maison !

crochet 1

 

crochet 2

Autre étonnant magasin, le long d'un boulevard pas trop commercial : un magasin qui ne vendait que des choses au point de tapisserie, déjà faites, encadrées ou mises en scène (petites bourses, sacs, tableaux, napperons ...).  C'était du travail extrêmement fin.

Malheureusement, toutes mes photos, prises le plus souvent à l'extérieur des magasins, sont un peu gâchées par le verre des vitrines.

 

gobelin 1

 

gobelin 2

 gobelin 3

Nous avons aussi découvert un étonnant fleuriste ... célèbre par ses décorations de Noël installées en toute saison, merveilleuses.   J'ignore si la tendance affichée est internationale car je n'ai pas encore été zieuter dans les magasins près de chez nous (je trouve perso qu'il est un peu tôt pour penser  à Noël), mais là-bas, le thème était clairement les personnages fantastiques, féériques, et genre Alice au Pays des Merveilles.

 

philantopia 1

 

  philantopia 2

  Enfin, dernière chose à partager pour ce  jour, une vitrine étonnante ... un couturier local a installé une de ses créations dans une vitrine extérieure, posée contre la façade d'un bâtiment, mais accessible uniquement de l'extérieur.  Il y a simplement laissé ses coordonnées ...

robe 1

 

 

robe 3

 

robe 2

 

Revez bien devant cette robe splendide, à très bientôt !

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 18:02

Certaines d'entre vous le savent bien, pour l'instant, tout n'est pas jojo du côté de chez nous...En quelques mots, un rapide topo :

- La Mère Monique s'épuise dans son rôle d'épouse-infirmière  la plus aimable possible face à son schtroumpf grincheux en fin de vie mais bien coriace, au foutu sale caractère affirmé (oui, n'ayons pas peur des mots), et ça me peine, mais je ne puis rien y changer.

- Mon adorable gendre nous cause bien des angoisses et des tracas, à Délicieux Mari et moi, à force de ne pas faire grand chose de sa vie d'étudiant. Là non plus, nous ne savons pas y changer grand chose.

- DM en a plus qu'assez des machines capricieuses de son laboratoire d'analyses  et perso, je suis complètement saturée, dégoûtée de mon travail et des conditions dans lesquelles il se déroule.  Attention, je n'en veux ni à mes collègues, ni à ma patronne, eux aussi souffrent, essaient de faire changer les choses, mais rien ne va comme il le faudrait ou en tout cas pas  à la vitesse dont j'ai besoin pour me sauvegarder.  Je n'en veux qu'à moi-même de ne pas me révéler plus résistante mais c'est ainsi.   Alors, lorsqu'on se retrouve au bord du gouffre, que faire ?

Essayer de changer ce qui peut être modifiable.  La famille ? faut faire avec.   Le travail ?   Bah, la technique finira bien par fonctionner au labo.  Reste mon boulot.  Eh bien c'est fait, j'ai pris la décision de changer un peu de mode de vie.  A partir de janvier, je travaillerai toujours dans le notariat, certes.  Mais à nouveau à la campagne, dans une petite équipe, et au rythme de 3 jours par semaine.  Ca fera mal au portefeuille, j'en suis bien consciente.  Mais qu'est-ce qui est finalement le plus important ?  gagner en qualité d'existence tout en réduisant ou en supprimant le superflu ou bien  gagner généreusement sa vie mais risquer d'être out durant plusieurs mois pour dépression nerveuse, avec toutes les conséquences que cela peut avoir  ? (médicaments, risque élevé de licenciement, risque de ne plus jamais parvenir à retravailler ... totale dévalorisation au final etc )

Eh bien, DM et moi, nous avons opté pour la sagesse d'une existence plus simple et plus calme, du moins nous l'espérons.

En attendant, comme cette semi-pause n'est pas pour tout de suite, nous avons mis à profit les maigrichons congés qu'il me reste pour voyager un peu.  Histoire de décompresser.

On ne peut pas dire que jusqu'à présent, nous avons ruiné la planète en kérosène "de vacances".    C'est donc la conscience écolo très clean que je nous ai réservé un citytrip d'une semaine à .... Budapest.

Histoire de vous faire rigoler un bon coup, faut vraiment vous raconter le voyage par le menu détail.

Etes-vous des assidus des aéroports ?  nous, non. Vraiment pas.  Nos derniers voyages dataient de nos existences antérieures et aussi bien l'un que l'autre, nous avions oublié comment pratiquer l'art des vacances en avion.

Tout d'abord, nous avions décidé, pour n'embêter personne, de nous rendre en voiture  dans un des parkings de l'aéroport et d'y laisser notre véhicule.   Le jour J, nous nous levons suffisamment tôt, bouclons la valise (premier stress déjà : n'est-elle pas trop lourde ???, par sécurité nous virons un tas de choses, même trop et partons ultra légers). 

Mais voilà, ce que nous n'avions pas prévu : 1) les bigs travaux sur l'autoroute qui nous font perdre, malgré qu'il n'est que 6 heures du mat un dimanche matin, une GROSSE demi-heure.   et 2) le gps jamais mis à jour, qui se met à pédaler dans la choucroute aux alentours des sorties d'autoroutes adéquates pour repérer soit l'aéroport, soit un quelconque parking surveillé avec navette.

L'heure tourne, faut être à l'aéroport au moins deux heures avant le décollage, et nous ... nous sommes carrément paumés !!  L'un dit qu'il faut aller à droite, l'autre à gauche et le gps ne nous est d'absolument aucun secours car il ne reconnaît rien des lieux (faut dire que ça a beaucoup changé en quelques années).  Quelle horreur, je sens DM au bord de la crise de nerf, faut absolument rétablir la situation avant qu'il ne fasse demi tour et rentre à la maison en refusant tout net  d'encore partir en vacances.

Enfin, in extremis, j'aperçois un panneau "car hotel", je lui crie "làààà, vas làààà!"  Il ne comprend pas mais obtempère.  Nous sommes sauvés.  Enfin, presque.   Je le connais, cet établissement, on y laisse sa voiture en signalant qu'on sera absent autant de jours, une navette vous dépose à l'aéroport, et vous reprend à l'arrivée, cool !  Mouais.  Sauf que si tu ne réserves pas à l'avance sur le net,  les gars de l'accueil sont paumés et ne savent pas comment faire.   Re-perte de temps.

Enfin, on démarre, nous voilà largués (c'est le mot qui convient) à l'aéroport de Bruxelles  National.  Mais quel bordel ! Il est grand, et tout y est peu ou mal indiqué, un véritable cauchemard pour nous deux.   On finit par repérer un monsieur en costume,  près d'un guichet "Brussels airlines"  compagnie avec laquelle nous sommes supposés voyager, on l'interroge sur la marche à suivre.  Il nous indique le lieu où faire enregistrer les bagages, et nous montre une rangée de bornes automatiques.  sans plus.   Un peu perplexes devant cette borne, on y rentre un des numéros se trouvant sur l'un de nos vouchers, au hasard.  La machine nous délivre un papier blanc.  Ok, on montre cet unique papier, ainsi que nos vouchers et nos cartes d'identité à une gentille dame qui  appose un autocollant sur la valise, laquelle s'en va loin sur un tapis roulant, bye bye.

De là, confiants, enfin, nous allons déjeuner (enfin, nous faire arnaquer) car finalement, il reste beaucoup de temps à passer encore avant de se présenter au guichet d'embarquement.


Ensuite, la case "sécurité".  Tout d'abord,  nous n'arrivons pas à faire fonctionner les barrières.  Finalement, en présentant l'unique papier blanc en notre possession, devant un portail, Charlie finit par passer, mais la porte se referme derrière lui.  Je ne sais toujours pas passer et lui ne parvient pas à faire demi tour.  Aie.   Je montre mon beau voucher bleu délivré par l'agence de voyage,  à la dame enfermée dans sa cage en verre.  "Ah mais non, hein madame, faut avoir un ticket d'embarquement, hein ... votre papier, ça vaut rien (comment ça, ? ca vaut rien ?! ), faut retourner là bas à l'entrée, et introduire votre numéro dans la borne pour avoir un deuxième papier blanc, comme celui de votre mari.  Noooon, Monsieur ! noooooon vous ne savez pas repasser de l'autre côté".

Bon, je retraverse tout  le bazard presque en courant, j'introduis le numéro à la borne qui me délivre enfin mon sésame ! Je recours dans l'autre sens, j'agite mon truc devant  la barrière et enfin, je rejoins mon époux. Ouf, on va y arriver.   Bon sang de bonsoir, mais comment ils font, les gens pas futés qui n'ont jamais voyagé et qui se retrouvent dans cette galère ?  On les retrouve momifiés dans un coin trois semaines plus tard ??

Nous nous retrouvons dans la file, et longeons un tapis roulant qui sert à faire avancer des espèces de casiers en plastoche.  Faut y déposer vestes, foulards, sacs.  Ok.  Et puis faut passer dans un portail.  Mon regard capte vaguement quelque chose d'anormal du côté de mon mari que plusieurs gardes guident fermement .... pour une fouille corporelle ...le pauvre, faut croire qu'il a vraiment la tête d'un terrorriste !

Quant à moi, je passe dans un portail, et toutes les cloches sonnent.  Et meeerrde, c'est quoi encore cette nouvelle connerie ?????   Ah ? mes bottines de marche sont munies de  métal ?  Ben oui, pour attacher les lacets, c'est normal non ?   Ah  faut aussi que je les enlève ?  pffffff ......

J'enlève les shoes, je les place dans un bac, je repasse le portail, je récupère mes brols, me rhabille, voilà on y est presque.

Il ne reste plus qu'à se diriger vers la bonne porte d'embarquement, ce qui est finalement le plus simple, ) prendre un bus (il affiche "Budapest"  à l'intérieur - sourire - je ne savais pas qu'on y allait en bus, moi), grimper dans l'oiseau, s'attacher et crocheter (ben oui, je crochète bien en métro, en train ou en voiture, vous ne pensiez pas que j'allais abandonner ainsi mon ouvrage quand même ?).

 

Deux heures plus tard, nous débarquions à Budapest, sous un beau soleil, à 25°.  On récupère la valise, on se fait au passage arnaquer dans un bureau de change qui indique "no commission" - quel mensonge -  et nous voilà prêts à héler un taxi pour aller direction centre ville.

Tout cela s'est fait sans encombre, ni tracas.

 

Nous avons beaucoup aimé l'endroit, et j'ai envie de le partager avec vous.

 

Petit rappel pour les nuls en géo, Budapest, c'est la capitale de la Hongrie, pays voisin de l'Autriche (enfin, principalement, car elle est limitrophe de tas d'autres pays plus à l'Est).  C'est une grande ville constituée en pratique de deux cités séparées par le Danube (aaaaah le beau Danube bleu, c'est rien de le dire, quelle majesté ! ). Il  y a Buda, plus résidentielle, qui ondoie de colline en colline, escarpée.   Et il y a Pest, la plate, la plaine, le coeur de la cité, de l'administration, du commerce. 

Chance, l'hôtel choisi pour nous par l'agence de voyage était idéalement situé, au coeur de la cité, côté Pest, à un peu de marche de tout.  Génial, quoi.

Nous nous étions bardés de guides, de cartes, de renseignements, mais aussi de nos bottines de marche. 

 

Je n'ai pas envie de vous faire suivre un cours.  Pour ça, il y a tout ce que vous voudrez sur wikitruc ou autre encyclopédie.

Suite au prochain épisode !

 

 

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 15:22

Toujours à Paris, voici ce que nous avons trouvé sur un pont :

 

pont 1

 Toute la longueur des deux rembardes était couverte de cadenas portant - j'ai supposé - le nom d'amoureux  ?  Sont-ils venus ici sceller leur amour ?  A quand remonte cette coutume ?

Quelqu'un en sait plus ?

 

Nous avons trouvé un deuxième pont piétonnier garni de la même manière, lors de notre dernier périple parisien. 

Vue de détail :

 

pont 2

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 15:05

...les galeries Lafayette  à Paris !

 

mystère 3

 

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mystère 5

 

Nous sommes retournés à Paris, ce vendredi 11 mai dernier, Délicieux Mari et moi.   A l'arrivée, sur le quai de la gare du nord, il tombait quelques gouttes qui - le temps de sortir de la  station de métro - se sont transformées en une pluie diluvienne et de longue durée.   Avec une telle averse, ma veste de pluie (très normale) a complètement percé, je me suis retrouvée complètement trempée sous-vêtements compris.  Oulà ! je ne vous raconte pas ma très très très mauvaise humeur ! A chaque fois que mon mari osait dire "tu vas voir, ça va se calmer, là il va y avoir une éclaircie, la pluie redoublait de plus belle.  Une vraie horreur.

Je lui ai rapidement proposé de rejoindre le musée d'orsay où j'aurais aimé me rendre.  Mais la file d'attente était tellement longue, sous cette pluie battante, que nous avons renoncé en désespoir de cause.

Lorsque vraiment, j'ai saturé, j'ai proposé que nous nous réfugions aux galeries Lafayette, où j'ai pu ôter ma veste et me sécher tout en admirant la superbe architecture du lieu.

Maintenant, si vous voulez VRAIMENT mon avis, hormis l'aspect architectural remarquable, j'ai  DETESTE cet endroit, rempli de boutiques de grand luxe qui ne me ressemblent absolument pas.  

Enfin, à la sortir, sous le trottoir couvert, il y avait des échopes vendant entre autres gadgets, des parapluies (complètement kiki en matière de qualité, mais bon, on demandait juste un dépannage, rien d'autre).  Eh bien, il a suffi que j'achète un parapluie pour que les vannes se ferment là-haut.  ! Je vous jure !

Nous nous sommes donc finalement beaucoup promenés, mais je n'ai guère pris de photos car il faisait tellement gris que rien ne me semblait beau ni digne d'être photographié.

Cela m'a permis de me rendre compte que quelques rayons de soleil subliment la chose la plus commune, et que le gris uniforme d'un ciel de pluie éteint absolument tout enthousiasme en moi, surtout lorsqu'en plus, je suis trempée.

 

La prochaine fois, j'espère rester plusieurs jours, et si possible sous le soleil !

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 10:56

Regardez  !! Je suis une magnifique coupole !

 

mystère 2

 

Située dans une ville-lumière française auréolée de prestige, parcourue des touristes et des amoureux de toutes les nationalités et de tous les âges.  Je suis de style byzantin, je m'élève à une hauteur de 33 mètres.

Dans quel temple sommes-nous ?

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 12:42

En promenade, hier, dans le Hainaut, à la limite de la France, j'ai demandé à DM de s'arrêter au bord du chemin, fallait que je vous montre CA  :

 

Pommeroeul

 

Vous ne trouvez pas que le clocher est bizarre ?   Enh bien, vous n'avez pas la berlue, il penche !   Et pourtant, il ne tombe pas, aucun risque à ce sujet.   Nous sommes à Pommeroeul, et pour la petite histoire, lors de la construction de l'église,  les ouvriers, en panne de fournitures, n'ont rien trouvé de mieux que de construire la charpente du clocher avec du bois carrément vert.   La suite se devine aisément, une fois recouvert de son revêtement, le bois du clocher a séché, a travaillé et s'est "voilé".

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 21:31

Où en étions-nous, déjà ?   Au centre Pompidou, au quartier des Halles.    Après avoir délaissé ce musée d'art moderne que je n'ai pas souhaité visiter, DM m'emmène au travers du quartier des halles. 

Nous nous arretons un instant dans l'église de Saint-Eustache, qui est en assez mauvais état, mais qui à cette heure de l'après-midi, est baignée par le soleil.  Aaah ces rayons nous réchauffent un petit peu.    A proximité de Saint-Eustache se dresse la coupole de la Bourse du Commerce, précédée d'une grande esplanade, qui me semble récente, très belle.

 

paris 028Un peu plus loin, la place qui abritait autrefois les halles.   Je savais que les halles originelles n'existaient plus depuis longtemps, mais j'ignorait que la place fût à nouveau en chantier.   En sous-sol, un immense complexe commercial ne recelant rien de particulier.  Il faisait trop beau, nous n'avons pas fait les magasins.    En surface, un immense chantier caché à la vue par de grandes palissades vertes, munies d'explications sur le projet grandiose.    J'ai surpris la conversation de deux passantes, dont l'une, visiblement parisienne, racontait à l'autre que les architectes et le maire de Paris s'étaient fortement disputés et que depuis lors, le chantier est à l'abandon ... 

Les palissades ne m'ont pas assez inspirée pour prendre des  photos.

 

Lorsque nous avons entamé notre périple, j'avais aperçu au loin le bâtiment de la Samaritaine.  J'ai demandé à DM de m'y emmener. AAAh la préservation des bâtiments est un souci bien présent, du moins à notre époque, dans la tête des édiles français, on dirait.   Que de bâtiments (art déco ? art nouveau ?  je ne sais jamais bien dire) commerciaux  et d'habitation en fort bel état !

Une partie des bâtiments de la Samaritaine est actuellement cachée par d'immenses toiles et est en réfection, dans l'esprit du respect de son architecture (enfin, du moins c'est le promoteur des travaux qui l'écrit).

J'ai tout de même pu photographier les détails d'un autre morceau de ce complexe, qui semble s'étaler sur plusieurs pâtés de "maison".

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Nous profitons du quartier pour nous arrêter chez Sephora.  Double utilité, cette halte.  Tout d'abord, on y est bien réchauffé, ensuite nous nous perdons avec délices, DM et moi, parmi les rayons de cosmétique, maquillage et parfums.  Il n'existe pas de Sephora en Belgique et c'est fort dommage.  J'aime beaucoup leur gamme de produits.

En outre, les vendeuses y sont vraiment charmantes, ce qui est loin d'être le cas de nos boutiques du même genre à Bruxelles, où des petites pimbêches certes très mignonnes n'hésitent pas à te prendre de très haut lorsque tu demandes un renseignements, et à te faire comprendre que vraiment, tu les embêtes fortement (et si ça n'était arrivé qu'une fois, je n'en aurais rien dit ici, mais c'est monnaie courante). 

Chez Séphora, rien de tout ça, on nous a conseillé, on a proposé de me maquiller, on  a gentiment causé avec nous, avec une bonne humeur qui n'avait pas l'air d'être feinte.

 

Un peu requinqués, (et pourvus de quelques achats colorés pour moi), nous repartons en direction du Louvre.  Il n'est ici question que de le visiter de l'extérieur, mais comment mieux terminer notre randonnée que dans cette direction ?

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Au vu de la taille de ces bâtiments, au vu de leur architecture pourtant magnifique et tellement équilibrée, je me demande quelle folie a poussé Louis XIV à vouloir construire Versailles. Quand même, le Louvre, c'était déjà pas mal, non ?  Nous franchissons l'imposant portail, pour nous rendre vers la cour intérieure.

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Encore un petit passage et les jardins sont à nous.  Nous apercevons la fameuse pyramide de verre.

 

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Le paysage est surprenant.  Les gens flânent sous les rayons du soleil déclinant, les bassins sont gelés, des mouettes, des pigeons, des moineaux et même des étourneaux (tiens, ils n'ont pas migré, ceux-là ?) se pressent pour récolter ici et là quelques miettes.

 

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Les jardins doivent être très beaux, en été.  Ils sont aussi très bien en cette saison.  D'appétissante statues bravent le froid et offrent leur exquises rondeurs à la main de DM qui ne peut résister .... ah le coquin !  

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  £Oooh regardez ! Ici aussi, il y a plein de moineaux pas farouches ! Vite, DM sort de son sac les reliquats d'une gaufre, et moi, je me précipite sur l'apn évidemment.  Nous étions les seuls à nourrir les oiseaux, ça n'a pas manqué d'attirer la curiosité d'autres promeneurs, qui eux aussi, ont quémandé le partage de la gaufre, pour avoir le plaisir de sentir les petites pattes des oiseaux s'accrocher à leur main, le temps d'une rapide dégustation.

 

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Là, c'est moi qui ne résiste pas au détail de ces formes callypiges :

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paris 045 Un peu de flânerie en notre compagnie ?  DM et moi, nous nous sommes bien demandés comment les jardiniers faisaient pour obtenir une taille en boule aussi parfaite.   Lorsqu'on s'approche de ces arbres, la végétation maigrichonne nous permet de voir des reliquats de nids.  Ca doit pépier ferme au printemps, ici !

 

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paris 046La grande Dame de Fer, ce sera pour une autre fois.

De temps à autre, un touriste un peu fou brave l'interdiction de franchir les banderolles de sécurité placées autour des bassins gelés, et s'élance en glissade.

paris 047 Quelques chaises municipales d'un très joli vert invitent au farniente, ne dirait-on pas qu'elles tiennent conversation ?

 

 

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 Nous arrivons maintenant au bout du jardin des tuileries, à hauteur de la grande roue.  Le soleil darde ses derniers froids rayons sur nous.  Il nous reste encore une bonne paire d'heures à remplir avant de reprendre le Thalys.

Un regard vers la grande roue, (surtout ne pas dire que je suis morte de trouille en hauteur) et j'y entraîne DM qui s'étonne un peu, mais pourquoi pas après tour ?  J'insiste un peu comme un enfant et nous voilà embarqués.

 

Lorsqu'il s'est aperçu que je fermais très fort les yeux, sans réaliser que j'étais verte à pustules, il m'a secouée en criant d'excitation "regarde ! crici, mais regarde donc, c'est GENIAL  c'est GRANDIOSE !!!".  Lui en a tiré des photos inoubliables, moi, je n'ai osé ouvrir les yeux qu'à la fin du deuxième tour (heureusement, il en restait encore un complet à faire).  Vrai qu'à 60 mètres de hauteur, on a une de ces vues, wouah !!! Je recommande même aux peureuses dans mon style.  Car c'est superbe.

Et faut avouer 1) que le mouvement est suffisamment lent pour qu'on ne sente absolument rien (même un ascenseur rapide me rend malade de l'équilibre, c'est vous dire) 2) que les cabines sont fort stables et protégées de plexi   et 3) que la vue vaut vraiment la peine de passer outre de sa peur.  Allez, je ne regrette pas d'avoir franchi le pas pour faire plaisir à mon époux qui n'aurait pas accepté d'y aller sans moi.

 

Z'avez vu l'obélisque ?  et les champs Elysées ?

 

 

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Les gens ressemblent à des fourmis, en bas !   Comme tout est si beau sous le soleil couchant ...

 

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 Au loin se dresse l'arc de Triomphe, ainsi que la station de métro qui nous conduira à la gare du nord.

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  Nous descendons du terrible engin, complètement éblouis et bienheureux, et décidons de parcourir - suite fort logique - les champs Elysées à notre aise.  C'est qu'on aurait bien besoin d'une pause "café-pipi" si vous voyez de quoi je veux parler.  Je suis étonnée du nombre de personnes faisant activement des emplettes de mode à cette heure tardive.  Apparemment, les horaires sont nettement plus décalés qu'à Bruxelles.    Un bref coup d'oeil me permet de me rendre compte qu'en matière de boutique, c'est à peu près comme chez nous.   Et comme les boutiques de luxe ne m'intéressent pas,  il ne s'agit pour nous que d'une promenade de curieux, pas de shopping donc.

Une chose m'a étonnée tout au long de la journée.   Certes, il faisait vraiment froid, mais nous étions un vendredi, jour de semaine, de travail et hors toutes vacances ou congés scolaires.  Eh bien, dans cette graaaaannnnnde ville, même si on se presse pas mal genre "boîte à sardines" dans les rames de métro, partout ailleurs, la circulation pédestre y est fluide, aérée.  C'est agréable.

Maintenant, j'imagine qu'en juillet sous 25° c'est peut-être une autre chanson ...?

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Nous voici arrivés au pied de l'Arc de Triomphe, sur cette drôle de place de l'étoile où les voitures doivent foncer pour pouvoir passer un jour.  Un dernier regard à l'avenue illuminée, nous t'abandonnons juste un peu, Paris-la-Belle, car c'est sûr, ce n'est qu'un aurevoir. 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 20:00

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Après avoir quitté le parc jouxtant Notre-Dame, nous avons déambulé au gré de notre fantaisie, le long de grandes avenues et dans le dédale de petites rues, à l'île Saint-Louis (mon appellation est-elle correcte ?).  J'ai complètement craqué sur les nombreuses boutiques.   Il y avait de tout, mais de petite taille : ici, un volaillier, là un crémier, plus loin la biscuiterie.   Mais aussi, ici, des vêtements, là des accessoires, des chapeaux, des sacs, des foulards, des bijoux.  Tout est si joli ... je me laisserais volontier tenter mais les prix ne sont pas affichés partout, et puis surtout il y a encore fort peu de boutiques ouvertes alors qu'il est plus de dix heures.

Telle un bon chien d'arrêt, je me braque net sur la grande vitrine bien éclairée et ultra colorée d'une boutique appelée "Diwali", remplie de foulards et d'écharpes, de bijoux un peu ethniques ... de merveillles pour femmes, quoi !

Je n'ai pas pris de photo, mais je n'ai pas résisté au doux babil de la charmante vendeuse, et suis repartie avec une magnifique (enfin à mes yeux) écharpe multicolore en pure laine, bien épaisse, qui est venue compléter mon attirail antifroid pourtant déjà épais.

Nous nous sommes ensuite dirigés à notre aise vers le quartier du Marais, dont DM m'a tant vanté les charmes.  Moi, j'avoue, sans savoir, je trouvais plutôt ça gag de découvrir autant d'années après le quartier de "Rabbi Jacob" !

Comme toujours, je suis à la traîne, hypnotisée par les détails des façades ...

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Regardez comme ce géant de pierre sourit aux passants !

 

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Décidément, j'aime beaucoup ces sculptures claires, qui semblent éternellement de bonne humeur.

 

Enfin, nous arrivons dans une petite rue  qui semble coupée en son milieu par une drôle de maison transversale.  Place des Vosges, nous y voilà !

 

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La péruvienne, là, qui trône en plein milieu de l'image, c'est moi.   Et dire que malgré toutes ces couches, j'avais encore froid !

 

La perspective des arcades  est captivante.  Ce doit être fort rempli et animé, en été, non ?  Il paraît qu'à la belle saison, les élèves de chant du conservatoire viennent s'y exercer car l'acoustique y serait excellente.

Nous les avons parcourues.  De nombreuses galeries d'art y sont nichées, et je suis tombée amoureuse de bien des choses (dont je ne veux pas connaître le prix sous peine d'arrêt cardiaque très certainement !) : des tableaux modernes bien colorés qui me faisaient penser  à la belle saison, de merveilleuses statues de la femme dans tous ses états, sur lesquelles j'avais envie de laisser  courir mes doigts, plein d'autres choses encore, mais je n'ai pas osé les prendre en photo, ne sachant pas si ce serait permis.

 

 

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A regrets, nous quittons cet endroit vraiment magique, et  nous nous mettons en tête de trouver de quoi nous restaurer, au chaud.   Jamais facile de se décider ainsi.   Toujours dans le quartier du Marais, je regarde avec beaucoup d'intérêt une longue devanture aux menuiseries bordeau, avec un peu de vigne vierge.  On dirait que c'est en même temps un restaurant, un café et une épicerie traditionnels juifs.   J'ai bien repéré le mot "falafel" sur le menu, mais ne parviens pas à convaincre DM que les falafels, c'est vraiment délicieux, et nous passons notre chemin.  Partout, les magasins d'alimentation  assurent que les aliments sont casher (je ne suis pas certaine de bien orthographier le mot), les pâtisseries m'attirent comme des aimants, je finis par y acheter des "Strudel", un aux pistaches pour DM, un aux dattes et aux figues pour moi.  

Et pour le repas, nous finissons dans un minuscule établissement, qui fait aussi cabaret-resto certaines soirées de la semaine.   A défaut de grande gastronomie, le repas est correct et ça nous réchauffe, c'est le principal.

 

Nous repartons ensuite vers le quartier des halles.  En passant, je constate quelques rues ma foi fort intéressantes, bourrées de choses superbes en matière de maroquinerie, de perles d'eau douce, de cristaux brillants ou de pierres semi-précieuses ... ou encore d'articles de tombola bas de gamme asiatiques ... mais .. mais le tout est réservé aux professionnels, nous sommes dans un quartier de grossistes.

 

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Je crois me souvenir que la rue dans laquelle trouver ces trésors était "rue du temple' ou rue du vieux temple ?

 

En pendant à vous, j'ai aussi pris en photo des robes et des gilets de la nouvelle collection, dans une vitrine, et depuis lors, je rêve de retrouver du tissu dans ces fantastiques imprimés.  Si l'une d'entre vous sait où c'est en vente, ce genre d'imprimé, faites-moi signe.

 

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DM veut absolument aussi me monter le Centre Pompidou, mais je refuse d'y mettre les pieds, car dans un musée d'art moderne, je me fais trop remarquer : je suis inmanquablement prise de fous rires inextinguibles devant les oeuvres d'art modernes, je n'y peux absolument rien, c'est sans doute pathologique.

 

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Beaucoup de choses nous attendent encore, mes pieds (et ma plume) commencent à fatiguer.

Bonne et douce soirée à vous, mes aimables lectrices.

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 21:38

Pour fêter dignement l'anniversaire de Délicieux Mari, je lui ai offert deux billets de Thalys pour Paris, et lui avais demandé de bien vouloir prendre congé ce vendredi 10 février dernier. 

Evidemment, nos deux vieux clebards nous empêchent de quitter la maison plus d'une journée mais rien ne nous empêche tout de même de partir une très loooooongue journée !  

Délicieux Mari, bien que fort heureux de ce cadeau, en était en même temps un brin tourmenté, car lui connaît pas trop mal cette délicieuse capitale - alors que je n'y ai jamais mis les pieds ! - et rêvait de tout me faire découvrir, ce qui est évidemment impossible.

En outre, il faut savoir que je fus mal conçue par Dame Nature, et que mes pieds souffreteux et bourrés d'arthrose me font bien souvent beaucoup souffrir.   Pas très pratique pour découvrir une ville à pieds, et en métro ... ben, c'est commode, ça oui, mais on ne voit pas grand chose !

Dernière chose qui était inconnue à l'époque où j'ai acheté les billets : la météo.  Il faudrait bien faire avec un gel sévère en fin de nuit (-8 °) et permanent même en ville la journée (on annonçait -3 °).  Evidemment, c'est plus plaisant que de la pluie continue.

La veille, nous étions excités comme des puces.  On a eu bien du mal à trouver le sommeil, tous les deux, et pourtant, ce sommeil nous était bien nécessaire car le programme qui nous attendait était plutôt bien rempli.

Levés à 4h30 du mat, on s'est rendus  (habillés comme des cosmonautes ou presque) à la gare la plus proche de la ligne adéquate pour prendre un train en direction de Bruxelles, à 6h05.  Arrivée à Bruxelles midi environ une heure plus tard et départ du Thalys-au-nez-rouge  à 7h13, embarquement immédiat, msieur dame !

Cela nous a permis de débarquer à la gare du nord de bon matin (ouh quelle affluence sur les quais du RER !), et d'être en plein centre juste avant 9h du matin, quel pied quand même !

Je garde un souvenir tellement enfantin, tellement émerveillé d'avoir pu découvrir plein de merveilles architecturales sous cette magnifique lumière hivernale, que j'ai trop envie de partager avec vous une partie (une grosse partie) des photos que j'ai prises. 

Alors, les voyageurs blasés, vous nous suivez ?   Attention, mon apn n'est qu'un petit bazard peu sophistiqué, et je ne suis qu'une simple touriste avide de ramener des souvenirs, pas une photographe digne de ce nom.

 

Allons-y pour un premier épisode.

DM (délicieux mari) a entrepris de me faire descendre à une station proche de l'île de la cité, afin de débuter la visite par là.

 

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 Il est 9h, la ville s'éveille, un petit vent affreusement piquant nous chatouille les oreilles et nous brûle le visage.  Pour sûr, à cette saison, il n'y aura personne en bord de Seine.

 

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Que ce pont neuf  rutile sous le soleil du matin ! Tous les bâtiments m'enchantent déjà, je ne sais plus où poser les yeux.  Le froid est tellement présent que nous marchons d'un bon pas, et il faut que je discipline un peu D, qui a tendance à traverser n'importe quand n'importe où.  C'est que la circulation est pire qu'à Bruxelles, on ne peut tout de même pas se permettre n'importe quoi.

Nous passons par l'emplacement du marché aux fleurs et aux oiseaux, bien vide par ce gel.  Seules quelques orchidées se penchent aux vitrines comme pour nous saluer, touristes du nord.

Du côté de la prison (je ne sais plus son nom), quelques reporters attendent, appareil photo sur pied, la sortie de je ne sais quel truand célèbre.  Nous insistons en rigolant beaucoup  pour jouer les bandits et faire partie du reportage, mais non, nous ne serons pas leurs vedettes, et nous ne saurons pas plus quelle personnalité était tant attendue.

 

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Première désagréable constatation, malgré ma pelisse, les gants, les châles et le chapeau, j'ai tout le temps la goutte au nez.  Second fait plus énervant, les vêtements choisis passent leur temps à remonter au fur et à mesure que je marche, et lorsqu'il faudra s'arrêter et se déshabiller dans un endroit civilisé, j'aurai d'abord intérêt à rabaisser le tout discrètement, car à défaut, je serai en bas nylon jusqu'à la taille.   Tant pis, j'ai fait un mauvais choix de vêtements, je n'ai qu'à assumer, après tout, l'inconvénient est minime, le manteau est tout de même long.  Passons outre le fait que je ressemble à un bonhomme michelin, je m'en fous !

 

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De l'autre côté du pont, cette maison me fascine, j'aime son angle d'entrée, sa façade ornée de drôles de sculptures.

 

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DM veut absolument me faire visiter Notre-Dame.  Je sens que je vais en décevoir, mais .... beurk, j'ai détesté l'intérieur si sombre.  Seuls les vitraux ont trouvé grâce à mes yeux !  

 

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Ses extérieurs, par contre, ont conquis mon regard.  J'adore son architecture aérienne, ses fins arc-boutants, sa pierre si claire, si solaire.

Et puis, le petit parc qui la jouxte doit être ravissant à la belle saison.  DM cherchait en vain les hordes de moineaux qui peuplent le parvis à la belle saison. Nous les avons retrouvés au jardin.  C'était si gai de leur tendre de la nourriture, de les laisser s'agripper à nos mains pour venir se nourrir !

 

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(admirez le détail de la porte de Notre-Dame, quelle ferronnerie ! on dirait de la dentelle)

 

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Prochaine étape, l'île Saint-Louis.

 

A demain pour la suite, peut-être ?

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 10:27

A partir de ce vendredi et jusqu'à la fin du week-end se tient  le marché de Noël, à Anderlecht, contre et autour de l'église, non loin de la Place de la Vaillance et de la maison d'Erasme, pour ceux et celles qui connaissent le coin.

Bien que Délicieux mari déteste Noël, et toutes les fêtes traditionnelles en général, pour me faire plaisir, il m'y a volontiers emmenée.

C'était vraiment très très sympa.  Anderlecht qui fut sa commune d'adoption pendant 25 ans m'a parue très très belle sous ses éclairages de circonstance, les gens semblaient tous se connaître, l'ambiance était ... très village ! Beaucoup plus que là où nous habitons pour l'instant, en réalité (dans un grand village de Wallonie).

Les petits chalets abritaient à peu près pour moitié des produits de bouche, traduisez à boire et à manger à gogo.  Perso, ça ne me tente pas du dout.

Mais ... l'artisanat, par contre .... ça, ça me fait briller le regard ! Je n'ai pas osé prendre de photo des stands et pourtant j'en brûlais d'envie.  A chaque fois des personnes comme vous et moi, qui vendent leur production  "bricolage", parfois certains ont osé en faire leur profession, d'autres tenaient des stands ayant pour vocation de promettre les bénéfices des ventes pour l'une ou l'autre bonne oeuvre.

Il y avait plusieurs stands d'objets décorés via la technique du collage de serviettes, une autre personne avait fabriqué des écharpes faites de minuscules patchwork, un travail de fou !.

Certaines vendaient des bijoux (rarement à mon goût mais je suis difficile).  

Nous y avons pris également les coordonnées d'une savonnerie artisanale installée en Wallonie, la dame qui fabrique n'utilise que des produits bio, sans aucun additif, ce qui garantit une très haute tolérance par les peaux sensibles et/ou allergiques, toujours bon à savoir.

Et puis, il y avait un stand de pâtes à sel ... j'y suis restée scotchée un bon bout de temps.  Les petits sujets étaient jolis, certe, mais ce que j'ai trouvé le plus surprenant, c'est la fraîcheur et la beauté des couleurs utilisées, pleines de peps !

A défaut de vous proposer des photos des stands, en voici quelques unes des bâtiments des alentours, illuminés.  Par donnez  la mauvaise qualité de mes photos mais ... sans pied ... c'est à peu près impossible d'obtenir mieux !

 

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